Bonjour.
Cette semaine, j’ai décidé de vous révéler le secret de mes chips de patate douce.
Pourquoi ce choix ?
Eh bien tout simplement parce que la semaine dernière (du lundi 30 novembre 2015 au dimanche 6 décembre 2015), j’ai vendu toutes mes chips (il ne me restait plus qu’1 seul sachet de chips Vitelotte sur toutes mes chips) !
Et bien sûr, là j’ai une commande en cours où on m’en demande, et une épicerie locavore parisienne qui veut aussi des échantillons pour proposer mes chips de légumes et mes chips de pommes dans sa boutique.
A cours de chips, je suis donc obligé (avec le sourire bien évidemment) d’en refaire.
C’est donc une belle occasion pour moi de parler de mes chips artisanales et plus particulièrement de mes chips de patate douce (car j’en avais des photos dans mon appareil pas encore diffusées).
Mais tout d’abord, pour mettre un peu de suspens, je voudrais diffuser quelques photos.
Commençons par celle-ci, qui est une photo des volailles d’un ami éleveur du Val d’Oise :
Deuxième photo, les produits d’autres producteurs lors d’une distribution dans le 91 fin août 2015 :
Troisième photo, le 3ème labo où je travaille et reçois :
Vous aurez noté cette magnifique balance au milieu de l’image (la plus grosse des deux, celle de gauche à côté des sachets). C’est ma première balance, elle fonctionne toujours et je n’en ai pas retrouvé de mieux depuis (la plus petite à droite déconne parfois).
Quatrième photo, encore des fraises que j’utilise comme matière première (oui, j’avais vraiment plusieurs photos d’elles). Attention, le village d’où elles viennent s’appelle « Lacropte » et non pas « Lacrotte » comme certains aiment dire pour plaisanter. C’est dans le département 24 (Dordogne), région Aquitaine.
Le nom du village est issu de l’occitan « cròta » signifiant « caverne », dérivé du latin « crypta ».
Au 13ème siècle, il était connu sous le nom « La Cropta » puis « La Cropte » au 18ème siècle. Pour finalement devenir « Lacropte » à notre époque. A ne pas confondre du coup avec « La Cropte » en Mayenne.
Dans cette commune, 38 établissements sur 74 sont dédiés à l’agriculture, la sylviculture et la pêche :
Et pour terminer, encore une photo de prunes rouges françaises (dont toute la production a été vendue également) :
Voici maintenant les photos des chips de patate douce :
Une patate douce pas épluchée, c’est la photo ci-dessus.
Donc après, il faut la laver puis l’éplucher :
Puis couper les rondelles (ici au couteau car c’était une commande spéciale mais pour ma production générale, je le fais à la mandoline) :
Le secret, c’est de les couper de manière très fine car cela les rendra plus croustillantes et le temps de séchage sera plus court !
Je prépare ensuite 3 plats, que je nomme pour m’amuser « Tranches, trempette et égouttoir ». Trempette étant le mélange huile-sel :
Je les mets bien à plat sur le plateau du déshydrateur et je lance la machine.
Il est également possible de les faire au micro-onde ou au four.
Il est important de choisir des légumes et des fruits frais car cela facilite le découpage à la mandoline. Une cuillerée à café d’huile pour 250 g de légumes (trop d’huile = chips molles !).
Vous pouvez en commander sur ce site : Page produits
On se retrouve lundi prochain pour de nouvelles photos ou le mercredi 16 décembre 2015 au salon du « Commerce équitable et tourisme durable » de Cergy-Pontoise (site Bernard Hirsch de l’université de Cergy-Pontoise, de 08h30 à 18h00) !
Guillaume